blog de l'équipe du Comparateur de vols Trabber

La Chine veut procéder d’ici 2014 au premier vol d’essai d’un avion civil développé sur son sol et prévoit de livrer en 2016 les premiers exemplaires de cet appareil, écrit le quotidien China Business News, en citant des dirigeants du constructeur COMAC.
Commercial Aircraft Corporation of China a lancé lundi la construction d’une usine d’assemblage près de Shanghaï.
Le site devrait, selon le groupe, pouvoir produire chaque année 20 exemplaires d’un appareil de grande capacité, identifié pour l’instant par le code C919, et 50 avions de transport régional ARJ21, précise le journal.
Pékin affiche sa volonté de développer la construction d’avions capables de transporter plus de 150 passagers ou plus de 100 tonnes de fret pour rivaliser avec Boeing et Airbus, les deux principaux constructeurs aéronautiques du monde.
Une fois livré le premier exemplaire du C919, la Chine commencera à travailler sur des appareils de 250 places, ont déclaré les dirigeants de COMAC cités par le quotidien.
La Chine n’a pas encore annoncé avoir enregistré des commandes pour le C919 mais l’ARJ21 a déjà été commandé à 208 exemplaires.
Le groupe français Safran et l’américain General Electric ont été sélectionnés la semaine dernière pour construire le moteur du futur C919.

Une annus horribilis qui clôt une decennis horribilis. » C’est ainsi que Giovanni Bisignani, le directeur général de l’Association internationale du transport aérien (Iata), résumait voilà quelques jours l’année 2009 pour son secteur, avant même que ne ressurgisse la menace du terrorisme. De fait, les compagnies de cette association (qui représente 93 % du trafic mondial, mais pas les low-cost) ont perdu cette année 11 milliards de dollars. Une performance d’autant plus terrible qu’elle fait suite à une année de pertes record (16,8 milliards), marquée par la flambée des prix du pétrole au premier semestre 2008, suivie d’un repli tout aussi brutal en fin d’année, pénalisant pour les compagnies qui avaient souscrit des couvertures les protégeant à la hausse, mais pas à la baisse. Ceci alors que le trafic commençait à baisser. Autant dire que les transporteurs aériens étaient entrés dans l’année 2009 très fébriles. Mais ils espéraient limiter la casse.

La deuxième compagnie aérienne japonaise, All Nippon Airways (ANA), a annoncé lundi une commande de 5 avions Boeing 777-200 et 5 Boeing 767-300 pour un montant évalué à 1,95 milliard de dollars (environ 1,35 milliard d’euros).
Les cinq exemplaires du long-courrier 777-200ER (pour un montant total estimé au prix catalogue à 1,15 milliard de dollars) devraient être livrés à ANA entre avril 2012 et mars 2014.
Quant aux cinq moyens-porteurs 767-300ER (pour une somme évaluée à 0,8 milliard de dollars), ils devraient arriver dans la flotte d’ANA entre le mois d’avril 2010 et mars 2012.
ANA justifie cette nouvelle commande par la nécessité de rajeunir rapidement sa flotte au profit d’appareils plus économiques.
Elle n’a cependant pas précisé lundi à quelles lignes elle destinera ces nouveaux aéronefs ni ceux dont ils prendront le relais.
La compagnie a encore plusieurs vieux appareils gros-porteurs 747-400 en service, des engins gourmands en carburant qui ont fait leur temps et qu’elle entend remplacer par des avions de capacité voisine ou inférieure et moins voraces en kérosène.
Sur une flotte d’un peu plus de 200 appareils, ANA totalise quelque 160 Boeing et seulement moins de 30 Airbus (des A320) qu’elle ne prévoit pas de conserver.
La compagnie nippone, grosse cliente de Boeing tout comme sa rivale Japan Airlines (JAL), a commandé plusieurs dizaines d’appareils à cet avionneur ces dernières années, dont 55 exemplaires du 787 « Dreamliner », le dernier engin conçu par Boeing et qui devrait être inauguré par ANA en fin d’année prochaine.

Le transport aérien mondial a enregistré « ses pires résultats » en 2009 avec une diminution de 3,1% du trafic passagers régulier des compagnies aériennes. C’est ce que révèlent des données préliminaires publiées vendredi par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Cette diminution, qui est la plus forte jamais enregistrée par le secteur, reflète le fléchissement de 1% du PIB mondial cette année, explique l’organisme onusien dans un communiqué. L’ensemble du trafic a reculé dans toutes les régions du monde, sauf au Moyen-Orient, où les transporteurs ont affiché une croissance de 10%.
Le trafic international a régressé d’environ 3,9%, alors que le trafic intérieur a reculé de 1,8%.
Ces mauvais résultats ont été tempérés par la croissance du trafic intérieur de passagers dans les marchés émergents de l’Asie et de l’Amérique latine et par la bonne performance relative des transporteurs à faibles coûts en Amérique du Nord, en Europe et dans la région Asie-Pacifique, note l’OACI.
L’organisme prévoit que la croissance sera de retour dès 2010, avec une hausse de 3,3%. Une reprise qui se poursuivra en 2011, alors que le trafic aérien mondial devrait retrouver son taux de croissance traditionnel de 5,5% par an.
A titre comparatif, le trafic de passagers avait baissé de 2,9 % en 2001, à la suite des attaques terroristes du 11 septembre contre les Etats-Unis. L’OACI indique par ailleurs que le trafic de marchandises a plongé de 15% par rapport à 2008.

Selon l’indicateur exclusif du trafic aérien latribune.fr – ID Aero, le mois de novembre a connu une hausse de 2,6% en novembre du trafic en recettes – passagers – kilomètres (RPK, revenue-passenger). Cela ramène le recul depuis le début de l’année à 2,2%. Il avait connu un pic à -7,1% en mars.
En sièges-kilomètres offerts, les compagnies aériennes s’adaptent plus que jamais à la morosité de la conjoncture et ont réduit leur offre de 2,5% en novembre et de 2,2% depuis janvier.
Du coup, le coefficient de remplissage se tient bien (77,6% même s’il avait atteint 78,8% en octobre et 81,2% en juillet) ce qui devrait leur permettre de limiter leurs pertes, même si les clients présents prennent des billets moins chers (classe éco contre business class).

source: latribune

Quelque 1 300 passagers devaient voyager jeudi sur Flyglobespan, mais tous les vols ont été annulés. La compagnie écossaise a fait faillite mercredi et depuis, ses dix appareils sont immobilisés. Environ 5 000 passagers qui avaient réservé des places sur des vols de Flyglobespan pour les prochains jours voient ainsi leurs vacances compromises , tandis que près de 4 000 autres sont bloqués à l’étranger en Espagne, au Portugal, à Chypre et en Egypte.
Le cabinet d’audit et d’expertise comptable PriceWaterHouse Cooper (PWC) a indiqué qu’il avait nommé des administrateurs après que le groupe Globespan, propriétaire de Flyglobespan, n’a pas réussi à trouver un nouvel investisseur. La majorité des 800 employés de la compagnie, basée à Edimbourg, seront licenciés.
Selon l’Association des compagnies aériennes européennes (AEA), 38 transporteurs aériens européens ont fait faillite depuis la mi-2008, soit depuis le début de la crise. Ce sont pour l’essentiel de petites compagnies, charters, low cost ou régionales.

C’est dans le désert de Mojave qui sépare Los Angeles de Las Vegas que le milliardaire britannique Richard Branson a présenté son nouveau vaisseau spatial Virgin Galactic. La navette s’appelle SpaceShipTwo et elle ressemble techniquement à celle qui fut conçue en 2004, SpaceShipOne, qui a remporté le prix Ansari X pour avoir évolué deux fois en deux semaines, à 100 kilomètres d’altitude. Mais SpaceShipTwo est plus grand que son prédécesseur et a une plus grande capacité de chargement : il fait 18 mètres de long et peut transporter jusqu’à 8 astronautes, dont deux pilotes. Comme le premier modèle, il sera accompagné à une altitude de 50 mille pieds par le White Knight, l’avion effectuant la fonction de porteur de la navette, sans intervenir dans la phase de retour, puisque la navette sera capable de revenir et d’atterrir sur terre par ses propres moyens.
200.000 dollars la virée dans l’espace
Le programme de Virgin Atlantic prévoit une période de 18 mois au cours desquels l’engin spatial sera testé et développé, en attendant le début des premiers vols suborbitaux prévus entre 2011 et 2012. La liste d’attente pour voyager dans l’espace ne cesse de s’étendre. Pour réserver un siège sur SpaceShipTwo, il faut débourser un acompte minimum de 20.000 dollars, et 200.000 dollars lors du voyage en lui même.

Le premier vol du Dreamliner/787 devait avoir lieu en juin dernier, mais Boeing l’a reporté à la suite de modifications finales à effectuer et du plan de test: «nous pensions avoir trouvé une solution temporaire et que nous pourrions voler comme prévu, mais nous avons finalement conclu que la meilleure chose à entreprendre était de développer, concevoir, tester et intégrer une modification de la zone localisée du fuselage nécessitant un renforcement. Des modifications structurelles comme celles-ci ne sont pas rares dans le développement de nouveaux avions et ce n’est pas une question liée à nos choix de matériaux ou de l’assemblage et du travail d’installation de notre équipe» avait expliqué Scott Carson, Président et CEO de Boeing Commercial Airplanes en juin dernier.
Boeing indique que l’équipe du 787 a accompli des tests ces derniers mois concernant les renforts du fuselage.
Les premières livraisons du 787/Dreamliner sont prévues au cours du quatrième trimestre 2010.
ANA est la compagnie aérienne de lancement pour le Dreamliner.
Le premier avion 787 portant le logo ANA a été dévoilé en juin cette année.

Boeing indique qu’il « projette une cadence de fabrication de dix avions par mois en 2013 ».

La compagnie aérienne américaine American Airlines a réaffirmé mercredi que sa proposition de soutien à son homologue japonaise Japan Airlines (JAL) était selon elle la moins risquée, eu égard aux réglementations concurrentielles, et la plus élevée financièrement.
« Nous avons eu une réunion très constructive avec le ministre des Transports japonais (Seiji Maehara) et nous avons pu lui expliquer pourquoi nous étions le meilleur partenaire pour JAL », a déclaré mercredi à Tokyo le PDG d’American Airlines, Gerard J. Arpey, lors d’une conférence de presse.
« Nous avons fait à JAL la meilleure proposition financière et l’offre la moins risquée sur le plan concurrentiel », a-t-il insisté.
American Airlines, l’alliance aérienne Oneworld, à laquelle cette compagnie appartient, et le fonds d’investissement américain TPG se sont déjà auparavant dit prêts à investir 1,1 milliard de dollars dans la compagnie nippone JAL, en difficulté et en phase de délicate restructuration.
« En fonction des conditions dans lesquelles se déroule le redressement de JAL, nous pourrions offrir un apport financier plus important », a confié mercredi M. Arpey sans plus de précision.
JAL, qui croule sous les dettes et attend des aides, est actuellement sous perfusion étatique et quasiment sous tutelle publique.
Une importante reconfiguration de ses opérations est en cours, qui devrait se traduire par de nombreuses suppressions de lignes ainsi qu’une nouvelle réduction de ses effectifs.
La compagnie japonaise a par ailleurs besoin d’un ou plusieurs solides partenaires étrangers pour donner plus de force à ses activités internationales.

On pensait que Francfort serait la troisième destination desservie par un A380 de Singapore Airlines, il semble finalement que Zurich soit la destination élue.
Lors d’une conférence Star Alliance, le CEO de Singapore Airlines, Chew Choon Seng a informé les médias suisses que l’A380 pourrait atterrir à Zurich d’ici la fin du mois de janvier ou le début du mois de février.
Mais avant cela, l’aéroport de Zurich doit être approuvé pour accueillir l’A380 et Airbus va envoyer un A380 pour faire des tests le 20 janvier prochain.

Pourquoi Singapore Airlines a choisi Zurich plutôt que Francfort?
Premièrement parce que la compagnie pourra opérer 7 vols au lieu de 12 par semaine.
«Nous avons un taux de remplissage de 67% sur les vols opérés via des Boeing 777-300ERs ce qui n’est pas bon pour un vol longue distance. En utilisant un seul A380 nous gagnerons plus d’argent» a déclaré Christina Hollenweger, une porte-parole de Singapore Airlines aux médias suisses.
Une autre raison pourrait être que Singapore Airlines est la seule compagne à opérer un vol direct Zurich -Singapour depuis que Swiss s’est retiré de cette route en début d’année.

Par ailleurs, de nombreux hommes d’affaires suisses voyagent en classe premium.
Cependant il n’y aura que deux passerelles disponibles au Pier E alors qu’une troisième est nécessaire pour relier le pont supérieur pour faire entrer séparément les passagers pretium.