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blog de l'équipe du Comparateur de vols Trabber


Categorie: 'compagnies aériennes'

Boeing s’attend à une baisse de son carnet de commandes en 2010

5 février 2010

Boeing dit s’attendre à ce que ses entrées de commandes d’avions civils soient inférieures à ses livraisons cette année et ajoute ne pas prévoir de reprise de la demande avant 2012.

Le constructeur aéronautique américain table sur 460 à 465 livraisons en 2010 contre 481 l’an dernier, en grande partie des appareils 737, a déclaré Randy Tinseth, l’un des responsables de la commercialisation pour Boeing Commercial Airplanes.

La baisse de la demande de voyages un peu partout dans le monde et les annulations de commandes par les compagnies aériennes se sont traduites en 2009 pour Boeing et son concurrent européen Airbus par le plus mauvais cru en matière de commandes de ces 15 dernières années.

« A l’évidence, notre production a été touchée dans ce contexte mais un carnet de commandes substantiel nous a aidé à maintenir un rythme relativement élevé durant cette crise », a déclaré Randy Tinseth en marge du salon aéronautique de Singapour.

« En principe, 2010 devrait être l’année de la reprise économique et 2011 l’année où les compagnies aériennes renoueront avec la rentabilité et en conséquence (nous nous attendons) à une hausse de la demande d’avions en 2012. »

Boeing s’attend, a-t-il ajouté, à ce que la compagnie enregistre un nombre moins important de reports de livraisons et d’annulations en 2010 qu’en 2009. L’an dernier, l’avionneur a enregistré quelque 270 reports de commandes et environ 120 annulations.

Boeing prévoit toujours de livrer le premier exemplaire de son nouveau 787 Dreamliner à la compagnie All Nippon Airways (Ana) au quatrième trimestre 2010, a indiqué Randy Tinseth.

Sur la faillite de Japan Airlines (JAL), Boeing n’a pas reçu d’annulations. JAL a commandé 70 appareils.


En pleine crise mondiale, les compagnies aériennes chinoises ont le vent dans le dos

29 janvier 2010

Renfloués par l’Etat après une terrible année 2008, les principaux transporteurs ont bénéficié les mois suivants d’une hausse du trafic passagers et de la baisse des cours du pétrole. Grâce à cela, China Southern Airlines, Air China et China Eastern Airlines ont toutes les trois annoncé ces derniers jours que leurs comptes devraient être sortis du rouge. Leurs résultats financiers annuels sont attendus à partir de mars.

L’industrie aérienne chinoise dans son ensemble a engrangé 7,4 milliards de yuans (740 millions d’euros) de bénéfices en 2009, année qui a vu le nombre de passagers bondir de 19,7% pour atteindre 230 millions, a annoncé récemment l’Administration de l’Aviation Civile chinoise. « En 2009, l’industrie a volé contre le vent », a aussi souligné l’Administration.

Car selon l’association du transport aérien IATA, les pertes 2009 des compagnies mondiales s’élèvent à 11 milliards de dollars et l’industrie devrait rester déficitaire cette année – de quelque 5,6 milliards. L’année 2009 a ainsi été fatale à la première compagnie aérienne d’Asie en chiffre d’affaires, Japan Airlines, lourdement endettée après des années de tourmente. JAL a déposé son bilan le 19 janvier.

Dans ce contexte international sombre, les transporteurs aériens chinois ont plus que tiré leur épingle du jeu, bénéficiant de la rapide reprise de l’économie nationale, dont la croissance 2009 a atteint 8,7%, et du trafic intérieur. Mais Chen Huanyu, analyste du courtier Guotai Junan (Hong Kong), souligne aussi que leurs bons résultats sont en partie dûs à des bénéfices non opérationnels: de bons contrats de couverture sur le carburant et presque deux milliards de dollars d’aides gouvernementales déversées sur les trois grandes compagnies à partir de fin 2008. Les compagnies ont par ailleurs bénéficié de certaines exemptions financières qui n’auront plus cours cette année. « Leurs recettes vont connaître des hauts et des bas en 2010 et peut-être l’année suivante », prévoit Chen.


Air France étudie des vols intérieurs low cost

28 janvier 2010

La compagnie Air France envisage de lancer des vols intérieurs low cost dans l’Hexagone via sa filiale Transavia au départ de Nice, affirme vendredi le quotidien La Tribune.
Baptisé Mimosa, le projet d’Air France vise à installer Transavia à Nice pour desservir d’autres villes de province, des liaisons aujourd’hui assurées par ses autres filiales Britair et Regional, selon le journal, qui ne cite pas ses sources.
Air France, interrogée par l’AFP, n’a pas souhaité commenter ces informations.
Quatre lignes, toutes déficitaires, seraient concernées, alors que la concurrence des TGV est plus faible sur les liaisons province-province, d’après La Tribune, qui rappelle que deux compagnies low cost – Ryanair et Easyjet – se sont déjà lancées dans les vols intérieurs en France.
Mais le projet d’Air France se heurte à plusieurs obstacles, notamment un accord signé avec les pilotes de la compagnie au moment de la création de Transavia, empêchant un transfert d’activité de la maison mère à la filiale, selon le quotidien.
Basée à Orly-Sud, Transavia, à mi-chemin entre charter et low cost, est une filiale d’Air France à 60% et de Transavia.com (filiale du néerlandais KLM) à 40%.
Après deux ans de pertes, Transavia pourrait être à l’équilibre en 2009 et engranger ses premiers bénéfices en 2010.


225 000 euros d’amende requis contre EasyJet

27 janvier 2010

as de quartier pour EasyJet! Vendredi 22 janvier, au tribunal correctionnel de Créteil, le parquet a requis une amende de 225 000 euros, soit la peine maximale, contre la compagnie aérienne low cost, jugée pour travail dissimulé.
EasyJet est accusée d’avoir employé entre juin 2003 et décembre 2006, la quasi totalité des salariés de son escale de l’aéroport d’Orly, soit quelque 170 salariés, sous statut britannique, plus avantageux financièrement que le statut français, pour un préjudice estimé à plus de 10 millions d’euros.
La compagnie est donc poursuivie devant la 11e chambre du tribunal correctionnel pour travail dissimulé, entraves aux organes de représentation du personnel et défaut d’immatriculation. Parmi les plaignants figurent Pôle emploi services, le Syndicat national du personnel navigant commercial (SNPNC), l’Union des navigants de l’aviation civile (UNAC) et l’Urssaf de Paris.
Pôle emploi services et l’Urssaf ont demandé le remboursement des cotisations non perçues, évaluées à plus de 8,8 millions d’euros pour l’Urssaf et 1,5 millions d’euros pour Pôle emploi services.
Le jugement a été mis en délibéré et sera rendu le 9 avril.

source: L’Express


Moins d’hôtesses aux escales d’avion

26 janvier 2010

Baisse du trafic, hausse des charges, concurrence du low-cost, du TGV : confrontée à des pertes importantes sur ses court et moyen-courriers (autour de 300 millions d’euros sur 2009-2010), la compagnie Air France veut faire des économies. Pour cela, elle cible d’abord le coût des escales de province, qu’elle veut faire baisser de 20 %.
C’est ce qui ressort d’une étude commandée par le comité central d’entreprise, et que s’est procuré le quotidien Les Échos. Plus chers que le carburant, plus chers que les salaires d’un équipage, les frais d’escale représentent, en effet, l’enveloppe la plus importante du coût d’un vol intérieur : 28 % du total.

Comment faire ? La compagnie veut faire passer de 3 750, en 2009, à 3 000, fin 2011, le nombre de ses salariés. Gain espéré : entre 185 et 305 millions d’euros sur 2011-2012, sur un objectif total de 415 à 560 millions d’euros fixé par le plan d’économies. Pour y parvenir, Air France compte d’abord sur le plan de 1 684 départs volontaires lancé en septembre, et qui ne concerne ni les navigants ni les mécaniciens.

Pour les passagers, cela voudra dire « davantage de bornes d’enregistrements, moins de personnel derrière les guichets et un recours accru à la sous-traitance », détaille Les Échos.

Dans ses projets, Air France compte aussi une réduction, à partir du 1er avril, de ses tarifs moyen-courriers, notamment pour riposter aux offres des compagnies à bas coûts. Un projet déjà présenté en novembre, et qui doit faire l’objet de négociations concernant les personnels navigants, à partir de la semaine prochaine.


Air France présente ses nouveaux sièges

25 janvier 2010

Voilà qui va énerver Michael O’Leary. En matière de sièges d’avion, le patron de Ryanair s’est fait voler la vedette par Air France. La compagnie nationale vient en effet de présenter son nouveau siège pour ses vols courts-courriers de France métropolitaine. Un siège léger, robuste, et qui ne s’incline pas… tout ce dont rêvait le patron de la compagnie low cost. Mais un siège qui a le mérite d’être très confortable (nous l’avons essayé) et d’offrir beaucoup plus d’espace pour les jambes.

Un joli coup d’Air France, mais surtout un vrai plus pour les passagers. Fini l’impression d’exiguïté, même pour les plus grands ! Une position du siège incliné à 14 % de manière très naturelle, pas d’appuie-tête gênant, des accoudoirs qui se rabattent totalement, une tablette coulissante, un repose-verre…

La société Recaro, basée près de Stuttgart, a particulièrement étudié l’ergonomie tout en respectant la règle de départ : concevoir un siège de moins de 10 kilos, soit pour chaque avion une économie de charge de plus d’une demi-tonne.

Le remplacement des 6 000 sièges de la flotte des courts-courriers représente un investissement de 20 millions d’euros pour Air France. Le premier appareil équipé entrera en service fin janvier, puis 37 avions seront à leur tour modifiés, ce qui représente l’ensemble de la flotte des A319, A320 et A321 basée à Orly.

source: Le Figaro


Air France-KLM : le n°1 européen bientôt dépassé par Ryanair

24 janvier 2010

Au cours de l’année 2009, Air France-KLM a transporté 71 millions de passagers, contre 65 millions pour la compagnie low-cost irlandaise. Cependant, en cette année de crise, Ryanair a réussi à afficher une croissance de 13%, tendance qui doit se poursuivre en 2010. Le franco-néerlandais prévoit lui une érosion continue de son trafic jusqu’en 2011. Ryanair, qui compte transporter 90 millions de personnes en 2012, devrait ainsi dépasser Air France-KLM dès 2010. Damien Robert, Directeur au cabinet de conseil en stratégie et marketing Simon-Kucher & Partners, rappelle cependant que ces compagnies ne sont pas en concurrence directe sur toutes leurs activités, mais seulement sur le court et moyen-courrier.

« Cela revient à comparer la RATP et la SNCF : le métro et le Transilien sont concurrents en région parisienne, mais le TGV n’est pas menacé par la RATP ». Or c’est bien le long-courrier, équivalent du TGV pour Air France-KLM, qui contribue principalement à la rentabilité de la compagnie aérienne. M. Robert précise cependant que la concurrence des compagnies low-cost et leur impact sur le comportement des clients a obligé Air France à revoir son offre court et moyen-courrier, en introduisant par exemple la facturation du deuxième bagage. « Air France commence à dégrader son service pour réduire ses coûts, car Ryanair a fait du transport aérien une commodité. Le risque sur les marges est pour l’instant circonscrit aux courtes distances, mais la question est de savoir si le low-cost ne va pas un jour mettre en danger la pépite du groupe, à savoir le long-courrier ». Ce même long-courrier a par ailleurs beaucoup souffert de la crise ces derniers mois, en raison du faible emplissage de la classe affaires.


Une nouvelle liaison Ryanair : Lille – Barcelone, à partir de mai 2010

23 janvier 2010

Il s’agit de la troisième ligne annuelle de la compagnie au départ de l’aéroport nordiste, après Marseille et Porto (la dernière lancée en septembre 2009). Des vols saisonniers avaient été proposés cet été vers Pise en Italie et Alicante en Espagne. Ils ne devraient pas être reconduits cette année.

« Il y avait une demande dans les deux sens, autant pour les vacances que pour le business », estime Janita Govinden, responsable des ventes et du marketing pour la France. « L’aéroport de Lesquin est un aéroport auquel nous faisons confiance et qui a un potentiel important pour notre réseau. »

L’aéroport de Girone est situé à une centaine de kilomètres de la capitale catalane, Barcelone.

source: La Voix du Nord


Compagnie low-cost : décision en mars

22 janvier 2010

L’idée d’une liaison aérienne entre Agen et l’Angleterre est en bout de piste. Décollera ? Décollera pas ? Les membres du Smad (*) devront dire en mars s’ils acceptent de mettre la main au porte-monnaie pour financer l’arrivée, pas avant 2011, d’une compagnie low-cost sur le tarmac de l’aéroport de la Garenne.

À l’automne, au moment du vote des ajustements budgétaires, les conseillers généraux ont dit oui, mais seulement aux conclusions de l’étude commandée à un cabinet spécialisé. Aucun engagement ce jour-là, sauf celui d’aller frapper à la porte des voisins du pôle Sud-Ouest (Tarn-et-Garonne, Gers) pour le financement des investissements et du coût de fonctionnement. La dernière réunion en date a eu lieu début décembre, et les contacts se poursuivent.

En mars prochain, le Smad votera son budget. Sans la ligne budgétaire de la low-cost, ou avec. Les gestionnaires de l’aéroport ont une idée déjà précise des chiffres. Côté investissements, c’est une fourchette comprise entre 800 000 € et un million d’euros, dont près de la moitié pour l’acquisition d’un véhicule de secours. 150 000 € seront nécessaires pour revoir la salle d’arrivée, pour une capacité d’environ 100 passagers. C’est plutôt du côté des frais de fonctionnement que ça coince. Il en coûterait aux environs de 400 000 € par an. Un prix à payer jugé trop élevé déjà par certains des partenaires pressentis pour porter ce projet à haute valeur de développement touristique, soi-disant.

source: La Dépêche


Japan Airlines, première compagnie aérienne d’Asie, dépose son bilan

21 janvier 2010

Japan Airlines (JAL), la première compagnie aérienne d’Asie surendettée et croulant sous les pertes, a déposé mardi son bilan devant le tribunal de Tokyo et va se soumettre à un plan de sauvetage draconien, qui comprendra 15.600 suppressions d’emplois.

L’ancienne compagnie nationale, qui assure plus de 40% des lignes intérieures au Japon et le quart des liaisons internationales au départ de Tokyo, a cependant assuré que ses vols ne souffriraient aucune interruption. Les fournisseurs de kérosène, de plateaux-repas et autres continueront à être payés normalement, de même que les aéroports où JAL fait escale. La défaillance de JAL, dont la dette totale atteint plus de 2.320 milliards de yens (17,6 milliards d’euros), d’après des chiffres publiés mardi, est la plus importante au Japon pour une entreprise hors secteur financier depuis la seconde guerre mondiale, selon le cabinet de consultants Tokyo Shoko Research.

bénéficier des protections prévues par la loi japonaise sur les faillites. JAL va subir un programme de redressement supervisé par un organisme semi-public de sauvetage d’entreprises en détresse, l’Etic. En se déclarant officiellement en cessation de paiements, la compagnie va pouvoir

L’Etic a parallèlement annoncé que ce plan de sauvetage comprendrait quelque 15.600 suppressions de postes, notamment via la cession de nombreuses filiales, ce qui correspond environ au tiers des effectifs du groupe.
Le plan prévoit également des injections de capitaux par l’Etic à hauteur de 300 milliards de yens (2,3 milliards d’euros), 600 milliards de nouveaux prêts de la part d’institutions publiques et 730 milliards de remises de dettes.

JAL abandonnera 14 lignes internationales et 17 lignes intérieures, et cèdera 53 appareils anciens gourmands en carburant (des Boeing 747-400 et des MD-90) pour les remplacer par des avions modernes et de plus petite taille.