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Categorie: 'compagnies aériennes'

Compagnies aériennes et aéroports : l’heure est au redéploiement des réseaux

14 mai 2010

Combien de lignes nouvelles seront créées en Europe et au-delà, à la suite des quelques 10 000 têtes à têtes entre les responsables d’aéroports et les directeurs du développement des compagnies que la manifestation Routes Europe 2010 aura suscité pendant trois jours à Toulouse ?

Pour Nigel Mayes, le directeur général du groupe organisateur, il ne faudra pas en escompter plus de cinq à dix.

Et encore, la création de ces lignes ne pourra intervenir que dans un délai de six mois minimum, mais les choses peuvent traîner en longueur, jusqu’à parfois six ans pour concrétiser un projet.

Et il est difficile de savoir ce que les représentants des compagnies ont en tête. Personne ne crie victoire immédiatement.

Le jeu est beaucoup plus subtil et les intérêts parfois divergents entre les compagnies low cost. (1/3 des participants, Ryanair en tête), les compagnies traditionnelles (1/3 des participants avec British Airways, Lufthansa, etc) et les compagnies touristiques (le dernier tiers des participants avec les deux Transavia, les compagnies du groupeTUI, et celles de Thomas Cook, etc).


L’éruption aurait coûté un demi-milliard au tourisme en France

25 avril 2010

La paralysie du transport aérien liée à l’éruption d’un volcan islandais a coûté environ 500 millions d’euros à l’industrie touristique hexagonale selon Didier Arino, directeur du cabinet Protourisme.

Le manque à gagner est d’environ 200 millions d’euros pour les compagnies aériennes françaises, contre 1,7 milliard pour l’ensemble des compagnies à travers le monde selon l’Association internationale des compagnies aériennes (Iata).

« Pour la France, on estime à environ 200 millions d’euros la perte pour les compagnies aériennes et, pour l’ensemble de la filière touristique, environ 500 millions d’euros », a déclaré Didier Arino vendredi sur Europe 1.

L’expert a fait un parallèle avec la crise financière, qui a coûté quelque 1,5 milliard d’euros l’an dernier à l’hôtellerie « avec une baisse des taux d’occupation et des prix moyens ».


Les compagnies à bas coûts moins pénalisées par la paralysie du trafic

24 avril 2010

La fermeture de la plupart des aéroports européens a été un coup dur pour les compagnies aériennes. L’Association internationale du transport aérien (IATA) a annoncé que la suspension des vols leur coûterait plus cher que le préjudice subi après les attentats du 11-Septembre.

EasyJet et Ryanair sont pourtant bien placées pour émerger du nuage de cendres dans de bonnes conditions. Mais en Bourse, les investisseurs ont sanctionné uniformément l’ensemble du secteur : compagnies à bas coûts ou pas, toutes ont vu leur cours baisser. C’est irrationnel.

En effet, les deux grands transporteurs aériens à bas coûts du Vieux Continent ont trois points forts. Le premier, c’est qu’ils sont économiquement plus efficaces. Les coûts fixes pèsent moins lourd dans le total de leurs charges. Si les avions sont cloués au sol, ils perdent moins d’argent.

Le deuxième, c’est qu’ils ne proposent pas de correspondance. Ils n’ont donc pas de passagers en transit. Or, d’après Citigroup, les frais d’hôtel représentent quelque 8 millions dans les 15 millions de livres sterling (17 millions d’euros) que British Airways déclare perdre chaque jour.

source: Le Monde


Une crise plus grave que celle du 11 Septembre pour les compagnies aériennes

20 avril 2010

La crise provoquée par le volcan islandais aura un impact profond sur l’activité des compagnies aériennes et des aéroports. Hier matin, les valeurs du secteur, comme celles du tourisme, dévissaient, et si un léger redressement s’est opéré dans la journée, les principaux titres terminaient la séance en baisse très sensible : – 2,85 % pour Air France-KLM, – 2,63 % pour l’allemand Lufthansa, – 1,40 % pour British Airways, – 1,14 % pour Aéroports de Paris (ADP) et même – 1,20 % pour TUI Travel, le premier voyagiste européen. Les investisseurs s’inquiètent du manque à gagner déjà enregistré comme des incertitudes sur l’échéance du retour à la normale, les spécialistes indiquant qu’il faudrait deux ou trois jours, à partir de la réouverture des espaces aériens, pour reprendre le cours habituel des activités.

« L’industrie du transport aérien européen perd 150 millions d’euros par jour. Air France-KLM représente le quart, soit 35 millions d’euros de pertes par jour », a indiqué hier Pierre-Henri Gourgeon, directeur général de la compagnie française, lors d’un point presse au siège du groupe, à Roissy. De son côté, British Airways évalue entre 17 et 26 millions d’euros le coût journalier de l’actuelle paralysie. Autre indication, la compagnie scandinave SAS a annoncé qu’elle avait perdu 29 millions d’euros en quatre jours. L’heure est grave et, en Europe continentale comme outre-Manche, les appels se sont multipliés pour demander des aides publiques.


Ryanair débarque à l’aéroport de Vatry

19 avril 2010

L’aéroport de Vatry (Marne), initialement destiné au fret, va s’ouvrir au trafic passager à partir du 30 juin avec l’arrivée de la compagnie à bas coûts Ryanair, a-t-on appris jeudi auprès de la chambre de commerce de Reims. La compagnie irlandaise va proposer deux aller-retour par semaine, les mercredi et samedi, vers Stockholm et Oslo pour un nombre de passagers estimé à 20.000 en 2010 et 40.000 par an par la suite.

« Deux têtes de gondole sont proposés aux touristes suédois et norvégiens, le vignoble de la Champagne et Euro Disney idéalement placé par rapport à Vatry puisqu’on y accède sans encombre par l’A4 ou par TGV à partir de Reims », a expliqué Philippe Wittwer à la tête de l’association « Paris Vatry Project » initiée par la CCI de Reims-Epernay pour développer le « low coast » à Vatry.

L’association est dotée d’un budget de 2 millions d’euros destiné à aider Ryanair à s’implanter en Champagne et à financer les campagnes marketing à destination des marchés suédois et norvégiens.

source: Le Figaro


La compagnie EasyJet condamnée pour travail dissimulé

13 avril 2010

La compagnie aérienne britannique à bas prix EasyJet a été condamnée vendredi à verser 1,4 million d’euros à Pôle emploi pour travail dissimulé.

Le tribunal correctionnel de Créteil (Val-de-Marne) l’a également condamnée à une amende de 150.000 euros.

L’entreprise devra en outre payer 40.000 euros de dommages et intérêts à chacun des deux syndicats parties civiles, le Syndicat national du personnel navigant commercial (SNPNC) et l’Union des navigants de l’aviation civile (UNAC).

En revanche, le tribunal a rejeté la demande de dommages et intérêts de l’Urssaf de Paris, qui réclamait 8 millions d’euros.

L’avocate d’EasyJet, Frédérique Beaulieu, a indiqué que la compagnie envisageait de faire appel. « L’attitude de la compagnie a toujours été irréprochable », a-t-elle dit aux journalistes.

EasyJet avait été mis en examen en 2006 après une enquête ayant montré selon l’accusation que 170 de ses employés à l’aéroport d’Orly travaillaient depuis 2003 avec un contrat de travail britannique, ce qui est, selon le parquet, illégal.

La situation a été régularisée en 2007.

L’affaire illustre les nombreux litiges entre la France et les compagnies à bas prix, la justice ayant déjà par exemple déclaré illégales les aides indirectes que leurs accordaient des aéroports régionaux. Concurrencée, Air France a, elle aussi, créé une filiale à bas prix, Transavia, en 2006.


Qatar Airways attend une rechute du trafic aérien en fin d’année

12 avril 2010

Le directeur général de Qatar Airways, Akbar al Baker, a dit vendredi s’attendre à une rechute du trafic aérien mondial vers la fin de cette année car les banques devront passer des dépréciations et des provisions supplémentaires pour actifs toxiques et créances douteuses.

Les compagnies observent actuellement une légère amélioration de leur trafic, mais de pressions baissières pèsent toujours sur leur revenu par passager transporté.

« Je suis un peu inquiet. Je pense qu’il y aura une rechute du trafic aérien d’ici la fin de l’année », a-t-il dit dans une interview programmée vendredi sur France 24. « Nous prenons déjà des mesures pour atténuer un tel ralentissement du trafic et du nombre de passagers. »

L’Association internationale du transport aérien (Iata) a indiqué la semaine dernière que les compagnies commençaient à sortir de la récession au vu des chiffres de trafic passagers et de trafic fret publiés pour février. Ce mois-là, habituellement le plus faible de l’année pour le secteur, a été marqué par un coefficient d’occupation record.

Qatar Airways, qui jouit de l’un des plus forts taux de croissance parmi les compagnies aériennes mondiales, a doublé sa flotte au cours des cinq dernières années.


Les compagnies aériennes condamnées à la course aux fusions

11 avril 2010

Le mariage entre British Airways et Iberia et les rumeurs de rapprochement entre US Airways et United Airlines illustrent la nécessaire course aux fusions entre les compagnies aériennes soucieuses de réduire leurs coûts et de peser plus lourd face à la concurrence.

« Dans le secteur aérien, il y a beaucoup trop d’acteurs. Je pense que la consolidation va se poursuivre, qu’elle est nécessaire », résume le spécialiste Didier Bréchemier, du cabinet Roland Berger.
Après des mois d’attente, la compagnie britannique British Airways et sa partenaire espagnole Iberia ont dévoilé jeudi leur accord définitif de fusion, qui donnera naissance à un géant européen du transport aérien.
De leur côté, les compagnies américaines US Airways et United Airlines ont repris les discussions en vue d’une fusion, selon la presse américaine.

M. Bréchemier souligne que les rapprochements entre compagnies s’étaient ralentis ces derniers temps faute de capacité de financement. Mais le mouvement se poursuit inexorablement.
« Le secteur de l’aviation a toujours été en consolidation. Ce que l’on constate aujourd’hui est dans le cours naturel des choses (…). Quand les temps sont plus durs, l’urgence de rechercher des synergies de coûts et de revenus est accrue », explique Olivier Fainsilber, spécialiste de l’aérien du cabinet Oliver Wyman.


Ryanair soupçonné

23 mars 2010

L’aéroport, encore. Cette fois, on ne remet pas le tarmac sur le tapis pour cause de tracts, mais parce qu’en portant plainte contre Ryanair auprès de la Commission européenne, jeudi, Air France a relancé la polémique sur les accords conclus entre les aéroports locaux, dont Bergerac, et la compagnie low-cost irlandaise. Ce n’est pas nouveau : Air France a toujours accusé Ryanair de toucher des subventions déguisées en aides publiques, « illégales ». La compagnie low-cost bénéficierait ainsi de « rabais sur redevances, de tarifs préférentiels d’assistance en escale ou encore des aides marketing ». La commission étudie cette nouvelle plainte, qui arrive un an après que la Cour européenne de justice a écarté ce soupçon d’illégalité…

Mais le contexte est différent : depuis quelques mois, plusieurs collectivités se montrent excédées par les méthodes de Ryanair, qui fait monter les enchères, et les tarifs des aides négociées, en profitant de la concurrence des aéroports. Sauf en Dordogne.

ci, aucun élu ne reproche quoique ce soit à l’avionneur publiquement (en privé, c’est autre chose…), pour ne pas le froisser. C’est que Ryanair est quasiment en monopole à Bergerac. Et même si l’aéroport se sent à l’abri d’un départ précipité de la compagnie, un tel scénario fait trembler. Mais le secret des accords avec Ryanair, à nouveau incriminés, est bien gardé. Motus pour cause de concurrence avec les autres aéroports. Alors, c’est encore le rapport de la Chambre régionale des comptes, publié en janvier 2008, qui est le plus bavard. Bergerac a « choisi de se plier » aux « contraintes » de Ryanair, est-il écrit.


TAP Portugal augmente ses fréquences vers Lisbonne et Porto

21 mars 2010

TAP Portugal opèrera désormais 7 vols quotidiens vers Lisbonne contre 4 auparavant et 4 vols quotidiens au lieu de 3 vols vers Porto. Ces nouvelles fréquences seront mises en service à partir du 28 mars prochain.

Avec l’augmentation de ces fréquences, TAP Portugal vise à optimiser les correspondances vers ses destinations d’Amérique du Sud, d’Afrique (Dakar, Johannesburg, Luanda, Maputo, Praia, Sal, São Tomé et Principe) et d’Amérique du Nord (New York).

Les vols vers le Brésil sont particulièrement mis en avant, TAP étant l’une des principales compagnies aériennes vers ce pays.

Ces nouvelles fréquences permettront d’optimiser les correspondances vers Belo Horizonte, Brasilia, Fortaleza, Natal, Recife, Rio de Janeiro, Salvador de Bahia et São Paulo au Brésil et vers Caracas au Vénézuela.

Par ailleurs afin de faciliter la vente des billets, TAP offre désormais la possibilité d’acheter uniquement des allers simples à partir de 91 euros vers Lisbonne et 81 euros vers Porto.